Moulin à blé, puis minoterie Bernard, puis Brouillac

France > Nouvelle-Aquitaine > Deux-Sèvres > Mauzé-sur-le-Mignon

Un ancien moulin banal de la seigneurie de Mauzé est mentionné au XIVe siècle. Dans les années 1860, l'établissement appartient à Ferdinand Bernard qui le fait démolir en 1874 au profit d'une nouvelle construction ; dans cette dernière, deux meules sont animées par une roue hydraulique ou, en l'absence d'eau, par un moteur à vapeur. L'entreprise se développe et l'atelier est agrandi en 1883, un magasin à blé édifié en 1887, un hangar en 1888. Ferdinand Bernard est associé à M. Cardinaud pendant un certain temps, puis, après leur séparation, l'entreprise revient à M. Bernard, qui y installe des machines à cylindres vers 1900. Son gendre, Albert Brouillac, prend sa succession en 1910. En 1917, la minoterie, qui fonctionne jour et nuit, transforme 200 quintaux de blé par jour. Ses magasins ont une capacité de stockage de 6000 quintaux de blé et 600 quintaux de farine. L'énergie hydraulique de 20 ch est complétée par l'énergie fournie par une machine à vapeur de 75 ch. L'équipement consiste en machines à cylindres, bluteries et plansichters. Dans les années 1920, l'entreprise est vendue à Marcel Aimon, minotier, possédant également une usine à Ardin (étudiée). Au décès de ce dernier, la minoterie de Mauzé cesse son activité. La Société d'alimentation du bétail, dirigée par M. Coudé de Foresto, y installe une unité de fabrication dans les années 1950. En 2001, les locaux sont désaffectés, seule une partie sert de logement.

Périodes

Principale : 3e quart 19e siècle

Principale : 4e quart 19e siècle

Dates

1874, daté par travaux historiques, daté par source

1883, daté par travaux historiques

1887, daté par travaux historiques

1888, daté par travaux historiques

L'atelier de fabrication et le magasin à blé forment deux corps de bâtiment parallèles accolés, en moellon de calcaire enduit, dotés de trois étages carrés et d'un étage de comble. Une reprise est visible sur la façade antérieure de l'atelier. Cette façade a été surélevée par une partie en pan de bois et brique, formant un étage de comble. Le bâtiment de la machine à vapeur est en rez-de-chaussée avec comble à surcroît et est couvert d'un toit à croupes en ardoise ; ses baies du rez-de-chaussée sont en plein cintre. Le hangar possède une charpente en bois recouverte de tuile creuse. Le logement patronal, doté d'un étage carré, est couvert d'un toit en ardoise à croupe unique.

Murs
  1. Matériau du gros oeuvre : calcaire

    Mise en oeuvre : moellon

    Revêtement : enduit

Toits
  1. ardoise, ciment amiante en couverture, tuile creuse
Étages

3 étages carrés, étage de comble

Couvrements
  1. charpente en bois apparente
Couvertures
  1. Forme de la couverture : toit à longs pans

    Partie de toit : croupe

  2. Partie de toit : pignon couvert

Énergies
  1. Nature : énergie hydraulique

    Origine : produite sur place

  2. Nature : énergie thermique

    Origine : produite sur place

État de conservation
  1. établissement industriel désaffecté
Décors/Technique
  1. sculpture

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Deux-Sèvres , Mauzé-sur-le-Mignon , 16 rue du Moulin

Milieu d'implantation: en village

Cadastre: 2002 AK 145

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